Les dominantes


  • Dominante 1 - Institutions, pouvoirs, action collective

 

La dominante « Institutions, pouvoirs, action collective » associe 1 EC obligatoire dispensé dans le département SSMM et la mutualisation d’enseignements dispensés par le Département de Science politique et par le département de Sociologie et d’Anthropologie. Elle fournit aux étudiant·es des compétences opératoires pour comprendre les logiques et les effets des divisions et des inégalités structurant nos sociétés au niveau infranational comme supranational, et pour intervenir professionnellement dans ces domaines. Qu’il s’agisse de désamorcer les tensions ou les phénomènes d’exclusion issus de mécanismes de discrimination (origine sociale, raciale, sexuelle, etc.) ou de s’attaquer aux déséquilibres, lourds de conséquences, marquant les relations transnationales, la connaissance des phénomènes sous-jacents accumulée au sein de la formation comme celle des instruments d’action existants (et de leurs éventuels effets pervers), constitueront la clé de la reconnaissance professionnelle des étudiant·es. La mutualisation avec le master 1 de Sciences sociales permet en particulier de mieux appréhender la dimension essentielle de l’enquête sociologique ou de la démarche anthropologique d’un point de vue épistémologique appliquée à des thématiques particulières (Parcours de M2 : « Mondes urbains et inégalités » ; « Anthropologie de la mondialisation ») et transposables notamment à l’aire culturelle concernée par notre master tant dans une démarche de recherche que professionnalisante.

 

  • Dominante 2 - Développement territorial : projets et acteurs

 

La dominante « Développement territorial : projets et acteurs » s’appuie sur une mutualisation du parcours du Master VARAP du département de Géographie, et de la mineure « Géographie Sociale » de la Licence 3 de géographie. Cette dominante a pour objectif de former des chercheur·es et des spécialistes doté·es de compétences en matière de développement territorial en lien avec les dynamiques globales (recherche, mobilisation et gestion des ressources). Les compétences visées doivent permettre aux étudiant·es d’identifier les vulnérabilités territoriales, d’expliquer la dimension spatiale des rapports de domination, de cerner les mécanismes globaux, régionaux et locaux qui les produisent, de même que les actions et réactions des sociétés qui leur répondent. Sont ainsi mis en œuvre des principes de développement territorial, visant à trouver des solutions dans la mobilisation des ressources locales ou extra-locales et mettant en interaction positive les différents acteurs qui s’y impliquent (Institutions internationales ou suprarégionales, États, pouvoirs locaux, détenteurs de capitaux, entreprises, ONG, habitants, etc.), notamment en organisant et en animant la concertation autour de projets de développement. Pour ce faire, ils/elles sont appelé.es à acquérir de fortes capacités d’intermédiation entre décideurs, aménageurs, gestionnaires et société civile.